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Words, words, words

9 décembre 2010

Mmpf.

Moi: c'était pour vérifier que tu m'aimes tjs
Moi: réponds pas, surtout, hein :)
Le frangin: mais oui je t'aime :)

Moi:ah :)
Moi:quand même :)
Moi:(j'ai le droit d'être chiante)
Le frangin:(mais oui... Tu t'en prive pas depuis 26 ans alors :) )
Moi: nan mais j'ai le droit d'être extra chiante
Moi:(26 seulement? j'ai été sage pendant un an et demi, quand même? et comment t'es au courant, toi d'abord? )
Le frangin:bah je suppose que le temps que t'appenne a parler quoi...
Le frangin:parce que dans les actes, ca va, t'es pas trop chiante :)
Moi: :D


Oui, je blogue si je veux, quand je veux. Tout plutôt que de relire ma brique.

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29 octobre 2010

D'une transition.

deux semaines de bouclage
trois mois de dernière ligne droite
quatre ans de doctorat
six ans d'études à la Sor-pas-bonne
sept ans d'études de ling*uistique
dix ans d'études post-bac
vingt-quatre ans, à un degré ou un autre, dans le système de formation scolaire et universitaire français.

Ben ça en fait, des pages, à tourner.

12 septembre 2010

De l'ordre et du désordre

      Depuis plusieurs jours, toutes les chaussettes qui sortent de la machine sont par paires. Toutes. Et pas des pseudos paires qu'on s'autorise parce que toutes les chaussettes sont noires et qu'on voit pas la différence, hein! Des vraies paires originelles de chaussettes qui n'ont pas perdu leur âme soeur.
      Et il est 16h45, l'impression de ma thèse se passe bien, pas un problème, j'ai des heures devant moi et largement le temps de finir d'imprimer ce que je dois rendre à mon directeur demain.

       Et ben au moment même où je me suis dit qu'il y avait un problème avec le niveau d'entropie dans mon appartement, j'ai renversé un pot avec quarante-douze ptits trucs dedans dans le lavabo et le bac à douche.

        Ouf.Je suis rassurée.

(Bon, mais sinon, mon appartement est une bauge, et l'intérieur de ma tête aussi, un peu. Vivement que j'ai fini ce truc, histoire de pouvoir faire du ménage dans tout ça...)

27 juillet 2010

Des pieds niqués.

   Ca faisait longtemps que j'avais pas fait de note sur mes pieds. Et pourtant, y en a des choses, à dire, sur mes pieds. Qu'ils sont petits, par exemple. Qu'ils sont chiants aussi. Là, par exemple, en ce moment, c'est surtout ça. J'étais contente il y a quelques jours, je me disais, tiens en ce moment c'est cool, j'ai des pompes qui me font pas d'ampoules, même les neuves que je viens d'acheter, c'est comme des pantoufles. Pas de crevasses non plus, parce que pour une fois, voyant venir l'été, j'ai fait gaffe et trouvé une crème correcte. Le pied, quoi.
   Forcément, ça pouvait pas durer. J'ai été danser samedi, super bonne soirée, coupine, chouettes partenaires, que j'ai réussi à suivre, pas de boulet tripoteur, tout bien, même pas les mollets qui tirent au bout d'une heure comme d'habitude. Résultat j'ai dansé pendant 5 heures. Et je le paye depuis. Me suis fait chais pas quoi à l'appui avant du pied droit, et je peux plus le poser correctement, sauf dans une bassine d'eau chaude salée. Pas glamour, et pas pratique. Chuis pas sortie de chez moi depuis, sauf pour aller à la pharmacie en face de chez moi. Rha pis je marche n'importe comment, et je suis en train de me faire mal de l'autre côté en compensant.

  Je suis d'humeur massacrante. Genre, vraiment. Pourtant, habituellement, j'aime bien être chez moi. Mais là, je tourne comme un lion en cage. La démarche souple et féline en moins, quoi. C'est pas tant la douleur que l'agacement d'être coincée là, de pas pouvoir faire ce que je dois faire, genre mes courses, ou aller à la bibliothèque.
  J'ai une note sur la frustration qui me trotte dans la tête depuis un petit moment, sur comment je résiste bien à certains types de frustrations, et pas à d'autres.
  Celle-ci se range indéniablement dans la deuxième catégorie.

21 juillet 2010

D'un creux.

   Mon plus ancien souvenir, je l'ai perdu. Je l'avais il y a quelques années encore. Et puis je ne l'ai plus retrouvé. Il ne me reste que ce que j'en disais quand je l'avais encore. Comme si je l'avais enrobé de mots, et qu'il n'en restait que ce cocon. Un moulage à cire perdue. Je peux le décrire: une grand escalier sombre, qui monte devant moi, dans une pièce elle-même assez sombre. Mais ce n'est pas réellement du souvenir, que je parle.

   Je m'étais demandé l'an dernier, en commençant cette série de notes sur mes souvenirs d'enfance si ce n'était pas cela, le risque que je courais. Transformer mes souvenirs en phrases. Les trahir une première fois parce que les mots ne peuvent pas en témoigner au plus juste. Et puis une deuxième fois en les oubliant au profit de ces mots traîtres. Et je m'étais posé plein de questions. Est-ce que je n'oublierais pas de toute façon ces fragments si je ne les écrivais pas? Est-ce que je les aurais même retrouvés si je ne m'y étais pas attachée à l'occasion de cette série de billets? Est-ce que c'est grave de perdre ces souvenirs? Est-ce que, même, je les perds vraiment quand je leur substitue une version écrite?
   
   Au fond, ça rejoint une autre de mes interrogations récurrentes. Moi qui me plains sans cesse d'être vide, de me regarder vivre, de ne pas être intense... et qui admets par ailleurs passer une grande partie de mon temps à couper en morceaux, formaliser, écrire, réécrire, remodeler les choses de ma vie avant de les ranger "en ordre" à l'intérieur, je me demande si je pourrais faire autrement. Si c'est possible, si on peut faire autre chose que s'écrire soi-même en permanence. Et si ça donne de l'épaisseur à ce qu'on est. Si je pourrais me lire autrement qu'en négatif, qu'en regardant le creux dans le moule. Si je pourrais me reconnaître autrement qu'en m'écoutant me raconter.

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17 juillet 2010

D'une plage.

    Tunisie. Je suis seule à la plage avec mon père. Les nuages d'orage s'amoncellent sur la mer. Le sable est très blanc, et le ciel d'une couleur presque ardoise, dure. La lumière est tranchante.

15 juillet 2010

D'un oiseau

    La maison de la rue de M... Un oiseau mort sur la terrasse de derrière. Mon père m'explique que c'est un pic-vert, et qu'il n'a pas vu la baie vitrée, qu'il volait et qu'il s'est cogné dedans, que ça arrive assez souvent.
     Aucune idée, aucune image, aujourd'hui, de ce que ça me fait, à l'époque.

15 juillet 2010

D'une montgolfière

   Le coiffeur des cheveux de l'intérieur de la tête étant en vacances, je reprendrais bien la série de notes que j'avais commencée l'an dernier sur mes souvenirs de toute petite enfance. En partant de l'un d'entre eux, qui m'est venu récemment à l'esprit, lors du passage de ma sœur à Paris.

  Ma sœur se marie. J'imagine que nous sommes au printemps ou en été. En tout cas, dans mon souvenir, il fait beau. Je dois donc avoir 4 ans, à un mois près. Il y a de l'herbe, autour de moi, un parc peut-être? Et une montgolfière, reliée au sol. Je ne dois pas être tout près, parce que je la vois en entier. Je voudrais monter dedans. Mes parents, ou plutôt mon père, je crois, m'explique qu'elle est réservée aux mariés. Frustration.

11 juillet 2010

Blues un peu persistant, ce soir, malgré une

   Blues un peu persistant, ce soir, malgré une soirée plutôt chouette.
   En rentrant, en alternance, l'envie de taper dans un mur, et l'envie de nouveau de me refaire percer l'oreille gauche. Et le sentiment confus que les deux parlent de la même chose, quelque part tout au fond. Un besoin de m'entamer, peut-être.

   La question est de savoir si je vais céder à l'une des deux. Et si oui, laquelle va l'emporter.

5 juillet 2010

D'une maison

   J'ai un faible pour les vieilles maisons de campagne. Celles qui ne payent pas forcément de mine, qui ont une architecture un peu biscornue, un peu datée, un peu stratifiée. Avec des planchers inégaux, des poutres apparentes et des petits décalages de niveaux à chaque pièce. Les vieilles maisons meublées de bric et de broc, de récup, aux sols couverts de tapis bariolés et plus très frais. Qui sentent un peu la poussière, mais pas que. Et pour peu que les bouquins poussent dans tous les coins, que la vigne vierge et les rosiers envahissent les murs et les volets, et qu'il y ait suffisamment de place pour en profiter à plusieurs sans se marcher dessus...
   J'ai une espèce de nostalgie de ces maisons-là, et quand je me retrouve dans l'une d'elle, ce sentiment d'être de-retour-chez-moi qui ne m'est pourtant pas très familier.

  Autour de celle de ce week-end, il y avait des framboisiers et des cerisiers et des groseilliers, des lys et des roses. Il y avait du soleil, et de l'air frais aussi, et des odeurs de foin. Des toiles d'araignées, un vieil essieu de charrette, un ancien puits. Des insectes qui tombaient des arbres, des micro-grenouilles, et des tourterelles sur les routes.
  Et dans la maison, il y avait, entre autres, une ptite souris pas trop farouche, et des gens que j'aime.

   Le truc, c'est que passer de la description de la maison à celle du week-end, et à celle de mon état d'esprit de ces trois derniers jours, c'est risquer de sombrer dans la guimauve. Je vais me contenter de réitérer ce que je n'ai pas cessé de faire depuis vendredi soir: pousser un soupir de contentement.

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