Tralala youpla boum
Juste un petit mot pour
rassurer ceux qui penseraient que je me noie, engluée dans ma
dépression et retenue au fond du gouffre glauque par les mains
démoniaques du perfectionnisme et de la fébrilité pré-post-partum,
cramponnées à mes chevilles (qui ont pourtant considérablement
dégonflé, ces derniers temps...).
Et ben
aujourd'hui, après l'affreuse et pitoyable crise de nerfs d'hier soir, ca
va PLUTOT BIEN. Ai quasi terminé le corps de mon mémoire, et finalement
j'ai trois jours de plus que ce que je pensais pour finir. J'ai ptet
trouvé quelqu'un pour venir à ma soutenance (histoire de ne pas me
retrouver en tête à tête avec mon directeur) et probablement me
démonter un peu la gueule, mais c'est pas grave, c'est formateur (j'ai
la trouille, mais c'est pas grave.)
Et l'horizon se
dégage peut-être un peu du côté de mon orientation en tant que
"futur-chercheuse" (comment ca pète, ca :D). On m'a parlé d'un projet
qui est ptet en train de se monter entre plusieurs linguistes, pour
aller étudier un groupe de langues polynésiennes (enfin c'est pas un un
groupe, c'est des langues polynésiennes disséminées ailleurs qu'en
Polynésie, bref, passons.). Ca pourrait me plaire. Ca me permettrait de
travailler avec des gens de plusieurs nationalités, et d'intégrer un
groupe quasiment dès sa formation, ce serait vachement bien. Et c'est
moins angoissant que la perspective d'être envoyée toute seule aux
Célèbes ou en Papouasie Nouvelle-Guinée, comme première mission sur le
terrain...
Enfin faut que j'en parle au Maistre de Moi, mais ca me fait au moins une porte de sortie, ca me soulage un peu.
Donc voila, désolée, c'est en vrac, ptet pas très clair, tout ca tout ca, mais aujourd'hui, CA VA.
A part que mon frigo est quasiment vide :(
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Au fait, les gens, si vous
êtes dans le coin, et que vous avez le temps, allez donc faire un tour
au Festival de la voix soliste, à Autrans (dans le Vercors, au dessus
de Grenoble). Ca dure toute la semaine. Et si vous en avez l'occasion,
privilégiez donc le Requiem de Mozart à 18h, dimanche.
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Les mots sur la musique:
"Mais sa montre marquait dix heures
Y s' dit : " J' dois r' prendre mon labeur
De malheur
C'est pas c' soir que j' vais bouffer
J'ai encore un type à tuer
Quel métier
Quel sale métier !""
Le tueur affamé, Francis Lemarque