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Words, words, words
28 février 2006

De mon parisianisme fluctuant

    Ya des jours, je me surprends à être plus parisienne que je ne le souhaiterais. Par exemple, tout à l'heure, je me suis retrouvée derrière un couple de vieux sur un escalator. Celui-ci n'avait la largeur que d'une personne et comme il est assez raide, les gens ne montaient pas, ils se laissaient emmener. Et je me suis surprise à trépigner et piétiner derrière eux, en me disant "aaaah je vais rater mon métro, merdre phoque faiche". Alors que je rentrais juste chez moi, j'avais pas de rendez-vous, rien du tout! Là je me suis dit: "Rien ne va plus, respire un grand coup, fais un sourire à la dame, et sois zen". De toute facon le métro n'était pas à quai, j'ai eu tout le temps d'arriver en haut avant qu'il n'arrive.
    Bon et puis alors moi qui ai quand même une assez grande résistance à la morosité ambiante dans le métro (je suis toujours la seule à rigoler toute seule, comme une con, j'ai remarqué), là, franchement, ca m'a gavée. Je sais pas pourquoi, c'était inhabituellement surpeuplé. Bon, comme j'étais redevenue partiellement provinciale, grâce au couple précédemment cité, je m'en suis tenue à mon attitude habituelle (et raisonnable, oserai-je l'affirmer?) de laisser passer un ou deux métro et de fractionner mon trajet (prendre d'abord le métro qui va à Asnieres, m'arrêter à la Fourche, et ensuite en prendre un qui va dans la bonne direction).
    Mais alors ca m'a pas fait rigoler du tout d'avoir à demander aux gens si je pouvais récupérer mon sac et le pan de mon manteau qui restaient dans le métro, alors que moi j'étais dehors, voyez-vous. Et puis comme par hasard, les grands paranoïaques étaient de sortie (normal, ce serait con de rater une occasion comme ca d'aller délirer dans le métro),  et dans le genre, j'énerve tout le monde, et je multiplie la tension de toute une rame par 10 en 15 secondes, j'ai rarement vu mieux.

    Bon enfin ca c'était juste la dernière heure de ma journée, le reste était cool, mais quand même. Faut que j'arrête de réagir comme une parigote stressée. Je suis étudiante, j'ai des horaires relativement souples, la vie est belle, le soleil brille (enfin aujourd'hui, c'était par tranche de dix minutes, mais c'est toujours ca de pris). Tout ca, quoi.

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Commentaires
M
crooke: promis je m'y emploie<br /> STV: c'est gentil ca. Malheureusement, j'ai pas les soux pour aller tout le temps en bretagne.<br /> <br /> Martin: c'est sur, à force de se chauffer, les gens se tapent dessus, tout ce que j'aime. J'avais oublié que tu étais un si grand amateur de chaleur métropolitaine :D<br /> <br /> Siss: En même temps, l'i-pod, ca empeche pas les gens de te marcher dessus, et déja que j'ai eu mal à extraire ma carcasse, mon sac, mon manteau et mes cheveux du métro, je pense qu'il est plus sage de ne pas rajouter l'ipod par dessus :D
S
D'où l'utilité de l'ipod pour éviter d'écouter la connerie ambiante et faire son autiste quand quelqu'un trépigne derrière toi...<br /> C'est comme une bulle musicale...
M
Je ne comprends pas pourquoi tu veux toujours absolument sortir du métro. T'es bizarre aussi quand même hein !<br /> Il y fait chaud d'une grande chaleur humaine non ?<br /> Ah la la : Jeunesse toujours insatisfaite !
S
Décompresse. Quitte à aller en Bretagne tous les week-end, mais décompresse. Si toi tu cèdes, je perds tout espoir en l'humanité sur Paris...
C
ouais, surtout, reste toi-même! (t'es déjà super forte, pour avoir réussi à résister aussi longtemps à la contagion parigote)
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