De quelques réminiscences.
J'en rêve souvent. Et dans mes rêves, il est presque toujours question de départ, ou d'arrivée, les miens, ou ceux de ma famille d'ici. Le quatre quatre pour l'aérodrôme qui n'arrive pas, ou les enfants jaillissant devant les roues de celui qui me/nous mène au village. Le bush. Les larmes.
Très souvent pendant les premiers mois après mon retour, et encore régulièrement à présent, m'arrivent dans la figure, alors que je suis bien éveillée, des bouts d'images, de sensations, à peine des souvenirs, sans que je puisse discerner jamais quelle association d'idées les a ramenés à la surface. Un coin de rue de la capitale, l'abri de l'aérodrôme, un mur en bambou.
Ca travaille, plus ou moins en souterrain, selon les moments. Je sens que ça travaille.