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Words, words, words
25 août 2009

De quelques réminiscences.

    J'en rêve souvent. Et dans mes rêves, il est presque toujours question de départ, ou d'arrivée, les miens, ou ceux de ma famille d'ici. Le quatre quatre pour l'aérodrôme qui n'arrive pas, ou les enfants jaillissant devant les roues de celui qui me/nous mène au village. Le bush. Les larmes.
    Très souvent pendant les premiers mois après mon retour, et encore régulièrement à présent, m'arrivent dans la figure, alors que je suis bien éveillée, des bouts d'images, de sensations, à peine des souvenirs, sans que je puisse discerner jamais quelle association d'idées les a ramenés à la surface. Un coin de rue de la capitale, l'abri de l'aérodrôme, un mur en bambou.

Solwora_petit

     Ca travaille, plus ou moins en souterrain, selon les moments. Je sens que ça travaille.

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Commentaires
M
>Delest. Il y en a pour qui ça travaille en profondeur. Et d'autres pour qui ça travaille manifestement en hauteur.<br /> Du côté du chapeau.
D
Le bush, les larmes, je comprends.<br /> Mais il faut quand même être allé drôlement loin pour ne pas savoir qu'entre temps, Obama a été élu.
G
C'est bien moins anodin et purement intellectuel qu'on ne le croit d'aller étudier la linguistique... :o)<br /> C'est ptêt mieux d'ailleurs
S
Je suis désormais convaincu que ce qui nous attire vraiment, autant en profondeur, ne nous lâche jamais vraiment. Cela tire, jusqu'à ce qu'on lâche prise.
G
Souvenir, souvenir, quand tu nous tiens... Je ne compte plus les endroits où j'ai laissé un bout de mon coeur, mais les Philippines était certainement le plus fort! (Mise à part mes touaregs et leurs désert!). Tiens il faudrait que je les scanne un jours les photos des Philippines...
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