De la maison qui rend fou
Réjouissez-vous braves
gens, je viens de décider de ne pas poster le post chiant comme la
mort, aussi incolore qu'un poème de Vigny un jour de pluie, et
cependant fort long, dans lequel j'exposais mes dernières doléances
concernant la fac. J'y peux rien, j'ai du mal à admettre que la fac est
une structure prévue pour n'importe qui SAUF les étudiants.
Certainement, on doit pouvoir tirer de tout ca un enseignement
mystique, parce que la raison, elle, ça fait un moment qu'elle a foutu
le camp.
Exégèse des textes sacrés de
l'administration de Paris IV Sorbonne... Y a suffisamment
d'interprétations possibles pour faire parler les théologiens pendant
des siècles. Quant aux sacrifiés, je veux pas jouer les martyrs, mais
je me vois bien en faire partie, là.
Je me demande
si je peux faire valider dans mon cursus les heures passées à
poireauter et argumenter dans différents secrétariats de différents
sites, pour parvenir à trouver un cours qui accepte les gens dans notre
situation bâtarde.
J'oscille donc depuis midi
entre la colère et la déprime, la première me poussant à tempêter, et
la seconde m'incitant à tout envoyer paître, à me pieuter avec un
bouquin, et à rester au lit jusqu'à la fin du semestre, tant que j'y
suis.