D'une noble cause
Les amis, une fois n'est pas coutume, aujourd'hui: un post d'interêt général et publique. Vous avez tous entendu parler (ou pas) des campagnes régulières de Trente Millions d'amis contre l'abandon des animaux domestiques sur le bord de la route des vacances. Je lisais encore hier dans le magasine distribué dans le TGV un article poignant où la SNCF s'attaquait de front à ces actes iniques. Ouais parce que la SNCF, elle a peur de rien.
Bref, sur l'abandon de nos vivants petits compagnons,
pas de problème, on est bien informés. En revanche, un truc dont on
n'entend jamais causer, c'est le sort estival des petits compagnons
morts que certaines dames se mettent sur le dos. Les fourrures,
exactement, voilà de quoi je parle.
Nan, parce
qu'emmener une fourrure en vacances, ca demande toute une organisation
préalable, que beaucoup ne sont pas prêts à mettre en oeuvre (et on les
comprend un peu, les vacances, c'est les vacances, après tout):
- ca n'aime ni le sable ni l'air marin
- ni la chaleur, d'ailleurs, et on peut difficilement la faire raser en cas de canicule.
- ca prend de la place dans le coffre
- ca ne se plie pas dans une valise
- tous les hotels ne les acceptent pas (because les puces)
Mais les laisser à la maison, c'est compliqué aussi.. Qu'on songe seulement aux kidnappeurs de fourrures qui guettent votre départ pour s'insinuer dans votre maison, embarquer les pauvres bêtes et les revendre à prix d'or à des laboratoires pharmaceutiques? Et puis, même, affectivement, c'est dur. Imaginez qu'elles se mettent à hurler à la mort, vos voisins risquent d'appeller la fourrière (la fourrurière?) ou la SPA, et après bonjour la réputation dans le voisinage.
Nan, la meilleure solution, c'est encore de trouver un fourreur proposant un service de garde.
Des spécialistes, quoi. Forcément, ils auront tout l'arsenal de
produits et de soins pour que vos petits compagnons passent eux aussi
d'excellentes vacances, et en reviennent avec la truffe humide et le
poil brillant. Avec des espaces communs où ils pourront s'ébattre
ensemble, et des cages séparées au cas où ca barde (paske les renards
et les visons, mine de rien, ça a un sale caractère, et ça mord. Si
jamais y en a un dans le tas qui a la rage, je vous raconte pas le
massacre).
Et si vous êtes d'un naturel inquiet, il
est même possible de souscrire à l'option "un appel quotidien" pour
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