Bon, pour la régulation des heures de sommeil,
Bon, pour la régulation des heures de sommeil, c'est pas gagné.
J'ai
des moments comme ca, le soir, où je suis quasi fébrile. A des heures
où plus personne n'est connecté, je fais le tour des sites, blogs,
forums que je lis, fiévreusement, pour l'unique plaisir de cliquer dans
le vide, alors même que je sais pertinemment qu'il n'y aura rien de
nouveau. Je suis fatiguée, mais je n'arrive pas à me lever de cette
chaise, et à faire les trois pas qui me mèneraient à mon lit. En
revanche, j'arrive à me lever pour partir dans la direction opposée, et
aller jusque dans la salle de bain, où je n'ai rien à faire, ou à la
cuisine, toute aussi inutile en ce moment. Toutes les "formalités
pré-dodo" sont accomplies, sauf la mise en pyj. Le chauffage s'est
coupé à minuit, et il commence donc à faire frisquet.
Ce soir, je sais bien ce qui m'empêche d'aller pioncer. J'ai
encore la nervosité d'hier, celle de la fin de préparation de mon
exposé, que j'ai pas pu évacuer en le présentant (Sorbonne fermée ce
matin, je pense que tout le monde a pigé, maintenant :) ). Ca devait
être fini, ca l'est pas. J'ai plus de boulot à faire dessus, mais
l'agacement n'est pas retombé. C'est bête comme un truc pas important
peut vous pourrir la vie. J'ai passé une chouette matinée à faire de la
linguistique au café avec des copains. J'ai eu plein de monde au
téléphone cet aprem et ce soir. Ca n'a pas suffi à me calmer.
Chuis zarb, quand même. Quand j'ai un truc à finir en urgence, je dors
toute l'aprèm et je traine toute la soirée. Mais une fois le truc fini
(en me levant 1h30 plus tôt que d'habitude, évidemment), j'arrive plus
à aller me coucher!
Et puis je n'ai plus rien de chez plus rien à lire. Je ne trouve rien qui me plaise sur Internet, et la fin de 1984 m'a traumatisée.
Je peux quand même pas aller me coucher sans rien lire!
C'est con, mais j'ai vraiment du mal, là.
Arrête de te plaindre, banane.