De la fatalité
AAAAAAAARRRRRGHH
Ce soir mon pôpa chéri adoré que j'aime m'a gentiment et fort-à-propos rappelé que je devais procéder à l'échange de la batterie de mon ordinateur portable, sous peine de (potentiellement) voir la babasse exploser un de ces quatres. Voui parce que j'ai LA CHANCE d'avoir acheté un ordinateur juste de la mauvaise série, avec juste la batterie défectueuse.
[J'en profite pour faire passer le message, si jamais y a des gens qui utilisent iBook G4 12 pouces, PowerBook G4 12 pouces ou PowerBook G4 15 pouces acheté entre octobre 2004 et mai 2005, vous feriez mieux d'aller faire un tour là, paske vous zetes concernés. Hinhin. Que je sois pas la seule à avoir la guigne. ]
Etant donné que mon ordinateur s'est pris y a quelques mois une bonne douche (oui j'aime bien tester mes nouveaux amis, et celui-là, d'un coup, il a pris beaucoup d'importance dans ma vie...) et qu'il en est ressorti vivant, certes, mais peut-être fragilisé, je me dis, c'est pas la peine de prendre des risques.
Je me rends donc sur le site d'Apple, et la évidemment on me demande le numéro de série de la batterie et celui de l'ordi. No big deal. Je soulève la beste, commence à dévisser la chose qui retient la batterie en place, et me dis, prise de remords, "il a beau être branché sur secteur en ce moment, j'aurais ptet mieux fait de l'éteindre" (ben oui, crétine). Seulement je pouvais pas, paske j'avais lancé depuis déjà quelques heures un encodage de DVD en DivX, et vu la rapidité du processus, ca me faisait chier de devoir recommencer. Et au moment précis où la batterie se détache de la matrice (enfin l'ordi quoi), pouf mon pied heurte délicatement la multiprise instable qui relie ladite matrice au secteur. Chviiiiiouuuuuuuu. L'ordi s'éteint.
Bouhou
Personne ne me n'aime, moi.
Ce doit être le moustique de cette nuit. Suis sûre qu'il a des relations bien placées au Ministère de la Fatalité. Probablement à la section: "facéties crasseuses à jouer à votre victime préféree". Les mêmes qui vont se démerder pour que la batterie de rechange arrive chez moi à un moment où je ne serai pas là (remarquez que ca change rien, même quand je suis là, c'est pareil. Le facteur se dispense des quatre étages et donc il en sait rien si je suis là ou pas. ), et qui vont user de leurs relations pour que la Poste soit particulièrement bondée le jour où je me pointerai avec mon petit papillon jaune (oui pask'entre bestioles ailées à six pattes, ils s'entraident, les saligauds), histoire que je perde 45 minutes au moins avec ces conneries.
Bon.. vais aller démonter mon clavier, maintenant, le numéro de série de l'ordi doit être dessous. Evidemment. On sait jamais vaut mieux le mettre à l'abri. Dèsfois que quelqu'un essaierait de le piquer, le numéro... ou qu'il chercherait à s'envoler (il a ptet des pattes et des ailes, lui aussi, cachées sous son code-barre, mmh ?) et à aller piquer quelqu'un lui-même ? OU PIRE, QU'IL TENTERAIT D'ALLER BOURDONNER DANS LES ZOREILLES DE PAUVRES INNOCENTES que lesquelles elles se demandent bien ce qu'elles ont pu faire à l'administration moustiquo-papillonaires.
Ok, ok, je vais me coucher, c'est bon.
Groumphf
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Les mots sur la musique: (et je rigole pas, hein, c'est ce
que l'autre ordi, le vieux, me jouait d'un air ricanant au moment du
crash :( ): "I am a man of constant sorrow/ I have seen trouble all my
days "(BO d'O' brothers)