De l'indolence
Ca c'est le fléau majeur de mon existence en ce moment ... Du mal à me motiver, alors que je sais (intellectuellement) que je suis à la bourre, que je dois finir ce fichu mémoire, et que pour ça, faudrait que je travaille PLUS. C'est même pas que j'aime pas ce que je fais, non .. mais .. chais pas, j'ai du mal à le mettre au centre de mes interêts, en ce moment... Pourtant y a pas grand chose d'autre à coller à la place.
Enfin bon, aujourd'hui était une journée un peu molle, mais pas trop.. Ai donné ma dernière cours, fort sympathique, à la terrasse d'un café, vers Clichy. Suis rentrée, et j'ai travaillé assise par terre, pour pouvoir tourner le dos à la fenetre et bronzer un peu à travers les découpes de la rembarde en fer forgé (vais avoir des zoulis dessins dans le dos si je fais ca assez souvent :D )
Ai bossé pour mon partiel de jeudi, sur les marques de diathèse/voix en Tagalog ( ca pète comme ça, mais en fait, bon y a pas quoi s'extasier, ...)... ai traîné un peu sur internet..
Bref une assez bonne journée, sans trop de secousses, ni dans un sens ni dans l'autre
Mais bon, comme une journée sans grognement s'apparente à IE sans les bugs, à un clafoutis sans les noyaux de cerise, bref ca manque de piquant, et bien voila le coup de gueule du jour:
Vous avez déjà remarqué à quel pour la gent moustiquale est mesquine ? Toute la nuit, une de ces sales bêtes m'a torturé les zoreilles de son bourdonnement suraigu. Alors je me suis résolue à lui offrir un de mes bras en holocauste, histoire de pouvoir enfin dormir. ET BEN NON. Elle m'a pas piquée, la madame moustique (oui paske chez les moustiques, c'est pas si différent de chez les humains.. les femelles peuvent être de sacrées emmerderesses). Ce qu'elle voulait c'est m'empêcher de dormir!
Du coup, à 5h du mat, c'est moi qui faisais bzz-bzz... Et le pire c'est que, malgré l'absence de piqure, quand on a un moustique qui fait bzz à côté, on est fatalement poussé à se gratter partout compulsivement. j'en ai fait des cauchemars
Comprend pas comment une si petite chose peut foutre autant la merde. En tout cas, que les moustiques de tout poil soient ici avertis! Le prochain qui met ne serait-ce que le bout d'une aile chez moi, il va voir de quel bois je me chauffe.
Non mais.
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Les mots sur la musique: "Mademoiselle paresse à Paris/ Elle traîne, elle pérégrine" (Paresseuse, Bénabar)