D'un droit de réponse
Eh, les gens, faudrait
savoir.. quand je dis que je bosse pas (assez) et que je m'adonne aux
joies éminemment humaines de l'existence (du moins à celles qui me sont
accessibles), genre bouffer, dormir et bloguer, tout le monde trouve
que c'est maaaal (ce qui n'est pas faux, soit dit en passant :) )
Mais quand je cause de ce que je fais (pour donner l'impression
que je bosse (assez)), ca vous emmerde, et vous me trouvez chiante
comme la pluie :D
Qui veut que je
lui raconte les problèmes d'opposition verbo-nominale (ou de non-opposition verbo-nominale, pour être exacte) dans les langues
polynésiennes, hein? qui veut entendre l'histoire de "Mme
Rennell-Bellona, qui a du mal à décider si elle est accusative ou
ergative, mais c'est son choix, et on le respecte (ou pas)"? Qui sera
passionné par ces fantastiques consonnes nasales SOURDES née d'une
réduplication partielle de type C(V) dans des langues dont je ne
citerai pas le nom ici sous peine de voire débarquer tous les
chercheurs du CNRS que je côtoie régulièrement, par l'intérmédiaire de
Google, qui est, néanmoins, mon ami?
Qui?
(ahah, vous savez plus où vous mettre, là, hein? Ou alors vous vous êtes endormis, c'est possible aussi)
L'autre alternative, c'est que je ne dise plus rien tant que je
n'ai rien d'autre à raconter (et vu que je ne vais pas VIVRE grand
chose d'autre jusque fin juin, ca
vous fera des vacances d'un mois et demi :) )
(En fait, je suis pas fachée, mais je vous avez prévenus que
pendant la phase finale de rédaction d'un mémoire, je me muais en
emmerdeuse intersidérale, j'ai une réputation à tiendre, non mais oh)