De ma balance interne
Je suis toujours -et, au
vu des derniers développements, de plus en plus - étonnée des efforts
produits par une partie de moi pour me foutre (en totalité) dans la
merde. Ces derniers temps, j'ai pas fait dans la dentelle. Ca me
chagrine un peu d'ailleurs, sur la forme (en plus du fond, qui me
chagrine beaucoup). J'aimerais bien être un peu plus subtile. Je me
trimballe d'énormes sabots partout où je vais, ça m'agace.
Je suis toujours - et, au vu des derniers développements, de plus
en plus - stupéfaite des ressources mises en oeuvre par l'autre partie
de moi pour sauver les meubles menacés par la susmentionnée première
partie. Je sais pas s'il faut appeller ça un instinct de survie, ou un
besoin de se faire peur tout en restant dans des marges acceptables de
sécurité, mais en tout cas, la balance entre les deux moi est
intéressante.
Tout ça pour dire qu'après deux
jours d'angoisse, une nuit blanche, et 55 minutes d'exposé baclé et
débité trop rapidement, certes, mais prouvant néanmoins à qui de droit
que j'étais capable de fournir un certain type de travail, je me suis
sentie nettement mieux. J'irai pas jusqu'à dire contente de moi,
faudrait pas exagérer. Mais soulagée.
Du coup,
j'ai passé un putain de bon week-end. Ciné, resto, maman, hammam,
copines, crèpes, glande. Et la semaine s'annonce fort sympathique
aussi. Je ne stresse même pas pour mes cours qui commencent lundi
prochain à 9h.
"Ca va, Mlle Toi?"
"Ben... je suis la première surprise, mais... étonnamment... oui. Ca va pas mal, merci."