Mais comment on fait pour arrêter la machine?
J'ai horreur d'être dans cet état. J'oscille entre le coup d'angoisse et le coup de blues. Si j'arrivais à me déprimer un bon coup, ca irait mieux. Et ça m'énerve d'être là à trainer et me plaindre de pas arriver à déprimer. Le comble.
Sauf que je sais pas comment vider le trop-plein autrement.
Rien ne va. Je me prends la tête pour une/ des histoire(s) qui n'en valent sans doute pas la peine, mais pas moyen de décrocher. Plusieurs de mes amies vont pas bien. Je vois pas le bout de ma thèse. Je sais pas où je vais professionnellement. J'ai quasiment pas pu faire cours depuis le début du semestre, je ne sais pas si je vais être payée. Je fais n'importe quoi dans tous les domaines.
J'en ai un peu ras le cul.
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Edit: 23h50: ouverture des vannes. J'ai atteint le point où je suis reconnaissante à mon frère de rester connecté 5 minutes de plus, pour m'aider à chialer. Je lui dis "fais-moi pleurer", et hop, trente secondes plus tard, c'est fait, en douceur. Merci, mon gars.
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Les mots sur la musique:
C'est vrai que ça fait du bien
De pleuvoir à Madeleine
Faut qu'ce soit diluvien
Et que déborde la Seine
Personne n'en est témoin
J'vais pleuvoir jusqu'à demain
Et demain j'pleuvrai fort
Toutes les gouttes de mon corps
En ignorant le remord
Vu qu'j'préfererai être mort
Que d'reconnaître mes torts
Car, si je suis perdu
Si j'suis seul aujourd'hui
Je suis bien convaincu
Qu'c'est qu'il pleut sur Paris
Le bouillon, Les Wriggles