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Words, words, words
24 mars 2009

Mais comment on fait pour arrêter la machine?

   J'ai horreur d'être dans cet état. J'oscille entre le coup d'angoisse et le coup de blues. Si j'arrivais à me déprimer un bon coup, ca irait mieux. Et ça m'énerve d'être là à trainer et me plaindre de pas arriver à déprimer. Le comble.
   Sauf que je sais pas comment vider le trop-plein autrement.

   Rien ne va. Je me prends la tête pour une/ des histoire(s) qui n'en valent sans doute pas la peine, mais pas moyen de décrocher. Plusieurs de mes amies vont pas bien. Je vois pas le bout de ma thèse. Je sais pas où je vais professionnellement. J'ai quasiment pas pu faire cours depuis le début du semestre, je ne sais pas si je vais être payée. Je fais n'importe quoi dans tous les domaines.

   

    J'en ai un peu ras le cul.

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Edit: 23h50: ouverture des vannes. J'ai atteint le point où je suis reconnaissante à mon frère de rester connecté 5 minutes de plus, pour m'aider à chialer. Je lui dis "fais-moi pleurer", et hop, trente secondes plus tard, c'est fait, en douceur. Merci, mon gars.

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Les mots sur la musique:

C'est vrai que ça fait du bien
De pleuvoir à Madeleine
Faut qu'ce soit diluvien
Et que déborde la Seine
Personne n'en est témoin

J'vais pleuvoir jusqu'à demain
Et demain j'pleuvrai fort
Toutes les gouttes de mon corps
En ignorant le remord
Vu qu'j'préfererai être mort
Que d'reconnaître mes torts

Car, si je suis perdu
Si j'suis seul aujourd'hui
Je suis bien convaincu
Qu'c'est qu'il pleut sur Paris


Le bouillon, Les Wriggles

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Commentaires
G
Des hugs aussi de ma part ( je ne pique pas encore malgré mon grand âge ... ) Essaie de te faire plaisir, dorlote-toi, achète toi quelques conneries bien futiles ... je sais, c'est facile à dire ...<br /> Pfiouuuu, je serais nulle en moralothérapeute !
M
Merci M'dame. Je prends les hugs et les conseils aussi, même si je suis pas très épicurienne dans l'âme.
T
Bouh... Ca fait 10 bonnes minutes que je suis devant mon écran à me demander comment/quoi te dire. Les conseils ne servent à rien, et les chaudoudoux et *hugs* virtuels n'apportent pas autant de chaleur que de vrais bras et une vraie épaule sur qui se reposer. <br /> J'irai bien frapper à ta porte là, juste prendre un thé, te dire: Eh, tu n'es pas seule... Parlons cinq minutes.<br /> <br /> Et puis, la vie, tu sais, elle ne va jamais comme on veut. C'est juste la façon dont tu prends les choses: tu l'acceptes, tu en tires le meilleur et du coup, t'as l'impression que tu gères ta vie et que ça roule. Ou alors, tu vas à contre-courant, tu rechignes, tu t'isoles... et tu te dis que, putain, mais rien ne va "comme il faut" dans cette vie! (Bon, c'est un peu cliché-exagéré. Mais c'est pour dire... Cherche pas trop à tout prendre en main... Seize the day.)<br /> <br /> Des bises.
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